Le process de la méthode traditionnelle de gestion de projet en cascade est composé de 6 grandes étapes séquentielles, comme déjà vu. Conformément à ce type de méthodologie projet, chacune des phases vient après l'autre dans un ordre logique et progressif.
Contrairement à la structure de projet en méthode Agile, dans un cycle en cascade une étape doit être terminée et validée avant de passer à la suivante.
Si les 6 étapes en question ont déjà été abordées dans la thématique waterfall, essayons de voir plus en détail ce que concerne chaque phase du cycle en cascade.
1. Définition des besoins ou exigences essentielles du projet
Il s'agit d'une étape clé prépondérante, qui va inclure toute la planification initiale du projet et le recueil de toutes les informations disponibles ; notamment auprès du client.
Nous l'avons déjà abordé, mais la méthode waterfall est conditionnée par une documentation stricte et fournie. Cette première phase du cycle en cascade est ainsi indispensable et peut prendre un temps considérable. Il s'agit de ne rien rater, de tout prévoir et d'organiser le calendrier global en fonction.
C'est également à cette étape que l'on va détailler les besoins en ressources, la répartition et l'implication des membres de l'équipe projet.
Et la définition des besoins se conclura par la réalisation d'un livrable central, nommé Document des exigences projet (DEP).
On y retrouvera un aperçu clair des étapes, des dépendances, des ressources et intervenants nécessaires, ainsi que la chronologie projet et le timing de chaque étape.
Cette phase est principalement à la charge du chef de projet et du client.
Le DEP précise le cycle en cascade du projet dans ses moindres détails connus, comme les coûts, risques, délais ou facteurs de réussite.
2. Conception - cycle en cascade
En second lieu, c'est à l'équipe d'imaginer une approche « technique » (surtout dans les projets logiciels) qui réponde au DEP. Elle doit prendre en compte la mise en page, les scénarios et tous les problèmes posés.
La conception reposera le plus souvent sur 2 niveaux de réflexion. Dans un premier temps, un niveau supérieur, avec une vue macro des enjeux, l'objectif du projet mais aussi les principes généraux et les intégrations.
Le niveau bas s'intéresse aux éléments fins structurels du produit, détaillant ainsi les éléments nécessaires à la réalisation du squelette défini en niveau haut. On s'appuiera dans le cadre du cycle en cascade à chaque étape sur la documentation, comme référence à ce qui a déjà été réalisé.
C'est un peu d'un côté la conception virtuelle, spirituelle ; puis la conception physique.
3. Mise en œuvre
En méthode waterfall, c'est sans doute la phase la plus courte du cycle projet.
On va réaliser concrètement tout ce qui a été identifié, pensé et projeté lors des 2 premières étapes.
Cette phase s'accompagne pendant la mise en œuvre de quelques tests primaires.
Si des changements étaient nécessaires - et c'est tout le souci de la méthode en cascade, on pourrait éventuellement revenir en conception.
La mise en application du projet doit aboutir à un produit conforme, fonction du document des exigences produits.
Si cette façon de faire vous semble obscure ou inadaptée à vos besoins projets, il conviendra de revoir pourquoi vous avez choisi la méthode waterfall.
4. Phase de tests
Le cycle en cascade se poursuit ensuite par une étape dédiée à l'équipe test, dans une logique de qualité. On y détecte l'ensemble des bugs, erreurs, inadéquations ; en vue du déploiement prochain.
Cette phase doit également faire l'objet d'une bonne documentation, notamment pour que l'ensemble des testeurs puisse s'y référer en cas de détection similaire.
5. Déploiement
Dans le cas d'un projet logiciel (mais vous pouvez consulter d'autres exemples waterfall), c'est le moment où le logiciel est implémenté chez le client. Il peut dans d'autres secteurs d'activité s'agir de l'étape de lancement, accompagnée des livrables finaux.
Bien entendu, cette étape clé de la méthodologie waterfall met en évidence tous les écueils et écarts ; non pas vis-à-vis du DEP, mais de celui des attentes concrètes, à l'instant T, du commanditaire ou client. Les surprises peuvent être nombreuses tant les choses évoluent vite. C'est pourquoi les méthodes agiles (Scrum, Kanban, …) peuvent être préférées si l'on est plus centré produit que projet et échéances.
Cette avant-dernière phase du cycle en cascade induit toutefois de manière quasi immédiate la dernière avec la maintenance. En effet, le timing est serré puisque, dès que le déploiement est en œuvre chez le client, auprès de ses équipes, il peut être question de maintenance.
6. Maintenance
Dernière étape qui peut se révéler longue, puisqu'elle se fait petit à petit, après la remise au client.
A ce stade, tous les défauts, malfaçons, bugs relevés par les collaborateurs du client seront transmis pour modifications et corrections. Ces demandes viennent des utilisateurs finaux, à destination d'une équipe support dédiée, en charge des mises à jour produit (si prévues) et de la publication de nouvelles versions (en cas de projet logiciel).
Les étapes ainsi mises en évidence peuvent évidemment être planifiées et conduites par le biais de logiciels de gestion de projet, ou solutions connexes.
Encore une fois, il peut être bon en amont de s'assurer que la méthodologie envisagée s'adapte bien tant au projet, qu'à l'équipe. Pour éviter les mauvaises surprises et un impact important sur l'entreprise, en termes d'échéances, d'image ou de coûts.
Les principales différences entre la méthode Waterfall et les méthodes Agiles
La méthode Waterfall privilégie un processus linéaire et séquentiel. Les méthodes Agiles quant à elles se basent principalement sur un processus itératif (sprint) qui valorise la flexibilité et le retour d'experience tout au long du projet, contrairement au modèle en cascade ou les clients manifestent leurs exigences uniquement au début du projet.
Dans la méthodologie Waterfall, qui est linéaire, le chef de projet joue un rôle essentiel tout au long des différentes phases de développement du projet. À l'inverse, dans la gestion de projet Agile, la responsabilité est largement partagée parmi tous les membres de l'équipe, ce qui permet une plus grande flexibilité et rapidité, les rôles étant interchangeables au sein de l'équipe. De plus, dans cette approche Agile, les fonctions du chef de projet sont généralement moins prioritaires.
En pratique, la complexité de certains projets nécessite plus qu'une seule méthode de gestion de projet. Cela a conduit à l'émergence de la méthode en cascade incrémentale. Il est souvent judicieux d'utiliser une combinaison de méthodologies en fonction de la portée du projet. Beaucoup de professionnels intègrent les approches Waterfall et Agile pour créer un système de gestion de projet robuste et efficace.
La mise en pratique de la méthode Waterfall avec Bubble Plan
Bubble Plan, avec son interface utilisateur intuitive, est parfaitement adapté pour optimiser la gestion d'un projet en utilisant la méthode Waterfall, grâce aux lignes de couleur sur le côté gauche du planning qui permettent une définition et un suivi clair de chaque phase du projet. Ces fonctionnalités distinctives offrent aux gestionnaires la possibilité de visualiser facilement les différentes phases, améliorant ainsi la précision dans le suivi de l'avancement, la communication entre les membres de l'équipe, et l'efficacité générale de la gestion de projet.
Attribution des couleurs : ajoutez une couleur à chaque phase du projet pour une visualisation rapide et claire de l'avancement des différentes étapes.
Ajout de bulles pour les tâches : pour chaque étape de votre méthode en cascade, ajoutez des bulles qui symbolisent les tâches ou les actions à réaliser. Chaque bulle peut être détaillée avec des descriptions précises, émojis, etc...
Ajout des jalons : marquez les points clés du projet avec des jalons, qui aideront à visualiser les échéances importantes et les livrables.
Assignation des rôles : indiquez clairement qui est responsable de chaque tâche en associant des noms ou des rôles aux différentes bulles. Cela favorise la transparence et l'engagement de l'équipe.
Planification des échéances : pour chaque bulle, définissez des échéances précises, permettant de suivre le respect des temps alloués et d'anticiper les besoins de réajustement rapide.
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