Cette méthode de gestion de projet est aujourd'hui classée parmi celles qu'on qualifie de « traditionnelles ».
En effet, la méthode Waterfall ne brille pas par sa souplesse et son agilité.
Cela ne l'empêche pas d'être encore très répandue et d'avoir de nombreux atouts en fonction de ce que vous souhaitez faire.
Comme il est toujours utile de savoir avant de se lancer quelle méthodologie est la plus adaptée.
Voici un tour d'horizon de la gestion de projet en « cascade », assez loin des nouvelles méthodes agiles.
Quelles sont les origines de Waterfall ?
Il est en général admis que la méthode waterfall, ou en cascade, vienne de Winston Royce, en 1970. Même si l'utilisation de cette méthode pourrait en réalité remonter à plus loin.
Winston Royce en aurait ainsi fait la description structurée dans une parution. Pour autant, le terme « cascade », n'intervient lui que plus tard (en 1976) et c'est à ce moment que l'on peut à proprement parler de naissance de la méthodologie Waterfall.
Sa logique fait penser à une chute d'eau, dans laquelle il n'est pas possible de revenir en arrière.
50 ans après sa mise au point, la méthode en cascade reste des plus pertinentes dans de nombreux secteurs métiers. Elle est notamment très utilisée dans l'industrie ou le bâtiment, univers dont elle est issue.
C'est quoi la méthode projet « Waterfall » ?
Comme son nom, littéralement traduit, l'indique, ce mode projet propose une approche en cascade. C'est donc un enchaînement de phases, à la fois séquentielles et linéaires.
Contrairement à l'Agile, on passe une phase après l'autre. Avec peu de collaboratif et d'échanges avec le client, comme dans la plupart des méthodes dites traditionnelles. Le projet est ainsi mené jalon par jalon, tâche par tâche ; en fonction d'objectifs fixés en amont et qui ne changeront pas en cours de route. On pourra quelque peu compenser en introduisant quelques outils collaboratifs d'entreprise, pour malgré tout renforcer le lien.
L'équipe ne revient donc jamais en arrière. Même si sa variante, avec le Cycle en V, peut permettre quelques petits ajustements. Ici pas d'itération, et forcément il peut y avoir à la livraison du projet, en waterfall, de nombreux écarts avec les attentes réelles du client.
Les étapes de la méthode sont au nombre de 6. Elles vont cadrer ainsi les phases et leur ordre dans le process projet.
Les phases qui la constituent sont les suivantes :
1. Exigences
2. Conception
3. Mise en œuvre
4. Validation
5. Mise en service
6. Maintenance
Elles s'enchaînent progressivement sans retour en arrière, sauf cas exceptionnel, en cas de dérive majeure, lors des tests de validation. La méthode Waterfall propose ainsi une structure claire et graduelle.
Cette approche projet peut aisément s'agrémenter d'une modélisation Gantt, qui se prête parfaitement à la structure globale séquencée. Avec un effet « cascade » déjà visuellement très présent dans la représentation de ce type.
A ce titre, elle pourra volontiers être conduite avec un logiciel adapté de pilotage de projets. Ce n'est pas parce qu'elle est « ancienne » et traditionnelle, que waterfall ne peut profiter de la digitalisation.
D'ailleurs de nombreuses entreprises profitent de la souplesse et de la facilité de notre logiciel de gestion de projet Bubble Plan pour la mettre en place et en tenir les objectifs.
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Quels avantages pour la méthode en cascade ?
Côté avantages, cette méthode se veut simple, facile à déployer, logique et cadrée.
L'intégralité des tâches est connue, planifiée, ce qui permet une évaluation du budget, du temps nécessaire, ainsi que des ressources précises. La méthode waterfall sera très adaptée sur des projets dont les objectifs clairs sont identifiés, ceux ou la qualité est essentielle ou encore peu soumis aux aléas.
La séquence d'étapes n'évolue qu'en cas de réalisation de la précédente.
Ce qui marche mieux sur les projets de petite envergure où les livrables sont faciles à définir et décliner. Il n'est toutefois pas inutile de s'appuyer sur un outil de planning en ligne, pour assurer les échéances et les dates clés des différentes étapes projet.
Et même si on peut la juger rapidement assez rigide en comparaison aux méthodes agiles, c'est une méthode qui reste malgré tout très intuitive, via une progression connue et cadrée.
Comme elle est simple à comprendre, cela réduit les besoins en formations spécifiques pour les chefs de projet et leurs équipes.
On peut noter aussi que son cadrage, qui se fait très tôt, permet de fixer rapidement l'objectif final à atteindre. Pas de retours en arrière comme dans la méthodologie Scrum, c'est aussi la chance de bien tenir son objectif global, sans le perdre de vue. L'équipe a ainsi avec la méthode waterfall un vrai point de mire.
Une grosse méthode l'accompagne, permettant ainsi le passage efficace d'informations sur chaque étape.
Etant très méthodique et documentée, cette méthodologie offre également une bonne capacité de montée en compétences pour les nouveaux participants au projet.
Des inconvénients en mode Waterfall ?
C'est une méthode dite traditionnelle, donc en ce sens, elle est peu flexible et son avancée séquentielle la rend inadaptée à de nombreux types de projet. Il faudra en amont prendre le soin en étape 1 de bien tout cadrer quant aux attentes du client. Une première phase cruciale, mais qui n'empêchera pas complètement que le cahier des charges ne soit pas tenu au final.
Il y a peu de place pour le changement en mode waterfall.
Comme déjà évoqué, forcément, cela entraîne des risques sérieux d'écart, car les imprévus n'y ont pas leur place.
Et même si des changements étaient au final obligatoires, ils engendreraient du fait de la méthode, des coûts supplémentaires…et sans doute pas que.
Il est d'ailleurs bon de rappeler que dans ce process, il n'y a pas de communication avec le client, ni d'échanges en amont du livrable. Il sera donc impossible à envisager sur des projets complexes ou de grande envergure.
Parfois, il n'est pas utile de tenir au courant les clients ou utilisateurs finaux ; surtout si le projet est clair avec des attentes immuables.
Qui dit avancée séquentielle, dit tests tardifs ! A cet égard, la méthode waterfall les repousse bien après le milieu du projet. Étape 4 du programme en cascade, rien n'est visible, ni montrable avant. Recette et AB Tests présentent donc un risque majeur lorsque l'on est aussi avancé. Si les problèmes ne sont pas connus, les écueils peuvent être nombreux à la fin. Afin de minimiser un peu ce problème, il convient si l'on veut conserver cette approche en cascade, d'ajouter des tests fréquents à la fin de chaque phase notamment.
Il faudra également que le projet soit peu soumis aux contraintes de temps ou de budget, afin que l'équipe passe sereinement tout le temps nécessaire sur la définition des besoins.
En savoir plus
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