Voilà une expression du monde des affaires employée dans de plus en plus de domaines. Pourtant, son nom n’a rien de très évocateur… Mais, alors, qu’est-ce que c’est le Six Sigma ?
Nous reviendrons sur son origine. Tout d’abord, il faudrait se pencher sur sa signification, ses bénéfices, les acteurs nécessaires à sa mise en place et la méthodologie qui est principalement adoptée.
Le Six Sigma, bien que mystérieux pour certains, se révèle être un concept puissant dans l’univers complexe de la gestion de la qualité et de l’amélioration des processus.
Dans cet article, nous allons explorer en détail son histoire, ses objectifs, sa méthodologie, ainsi que les raisons pour lesquelles il est devenu une référence incontournable dans l’optimisation des processus de production.
D’où vient le Six Sigma ?
À la fin des années 80, Bill Smith, alors ingénieur chez Motorola, créé une méthode de management servant à améliorer la qualité de production et l’efficacité des processus. À l’origine, elle sert à la production industrielle de masse.
Néanmoins, sa méthodologie s’applique à toute entreprise quel que soit son domaine. Tout d’abord, on identifie les besoins des clients. Par exemple, en faisant une étude de marché qualitative.
Autrement dit, en se penchant sur le comportement des consommateurs pour mieux cerner leurs attentes. Pour cela, il faut procéder à une collecter de données chiffrées sur la production des biens ou des services auxquels on s’intéresse.
Ainsi, il sera possible (en fonction des résultats) d’améliorer les processus qui permettront de présenter une offre qui répond au mieux aux besoins des consommateurs.
Par exemple, lors d’un processus de production de masse, on observe de légères variations dans les pièces fabriquées. Ainsi, une usine qui produit des outils, peut fabriquer des vis ayant des tailles qui varient légèrement.
Bien sûr, la différence de taille est acceptable si elle répond à des objectifs de qualité choisis par l’entreprise pour répondre aux attentes des clients.
Enfin, cette légère variation de taille entre les vis, considérée comme acceptable par la structure de production, correspond aux Six Sigma.
Quel est son objectif ?
La méthode Six Sigma a pour but d’améliorer la qualité des produits et des services de l’entreprise afin que l’offre corresponde aux besoins des clients.
Ainsi, en résultat, on résout durablement les problèmes liés à la qualité des services et des produits. On facilite également la prise de décision.
Une méthode pour réduire la variance de qualité
En statistiques, la lettre sigma représente l’écart-type. Cela permet de savoir dans quelle mesure les données récoltées s’approchent ou non d’une certaine moyenne.
Par exemple, lorsque l’on cherche le taux de produits viables par rapport à la quantité des produits non-viables. Le Six Sigma sert à rendre homogènes les processus afin de réduire l’écart de qualité entre les produits le plus possible.
Ainsi, les outils, que nous allons citer plus bas, pourront aider à déceler les problèmes qu’il faut régler. Puis, à les analyser afin de trouver des solutions viables et adéquates.
Les étapes à suivre pour la mettre en place
Réduire les variations de production, jusqu’à atteindre l’objectif du zéro défaut afin de satisfaire le client, c’est l’objectif de cette méthode. Le Six Sigma se divise en cinq étapes :
- Définir : trouver le problème auquel on est confronté
- Mesurer : qualifier, quantifier et classer le problème que l’on rencontre
- Analyser : rechercher l’origine du problème
- Innover : déterminer quelle solution peut résoudre le problème
- Contrôler : vérifier (en fonction des résultats) que la solution trouvée est bonne et durable
Pourquoi utiliser la méthode du Six Sigma ?
À présent, abordons les avantages d’adopter cette technique de management. Tout d’abord, il s’agit d’une méthode qui permettrait d’augmenter la qualité des services ou des produits proposées par une entreprise.
Ensuite, elle permet de mieux cerner les attentes du client et de réduire l’écart de différence entre les produits/services. Bien sûr, elle peut être additionnée à d’autres techniques de management et ne monopolise pas les acteurs.
De plus, l’implantation de la méthode est certes coûteuse, mais elle est rentable. Il s’agit d’un investissement ! Sans oublier qu’en améliorant les processus d’une structure, cette dernière devient plus efficace et efficiente.
Autrement dit, elle atteint ses objectifs plus aisément et souvent en utilisant moins (de temps, de ressources, d’argent, etc.) Cela réduit les dépenses inutiles, le gaspillage (des matières premières, de l’énergie, de l’équipement, …), mais également les délais.
En effet, ces aspects ont une grande influence sur la satisfaction et le travail des salariés qui jouent chacun un rôle essentiel afin d’atteinte ces objectifs.
La méthode Six Sigma (6 sigma) : l’amélioration continue des processus de l’entreprise et la gestion de la qualité
E
n conclusion, le Six Sigma émerge comme un concept d’amélioration des processus de production d’une grande pertinence pour les entreprises, quel que soit leur domaine d’activité.
Initialement développée par Bill Smith chez Motorola pour l’industrie manufacturière, cette méthodologie s’est avérée flexible et adaptable, trouvant application dans divers secteurs.
Le Six Sigma s’articule autour d’une vision claire : la quête de la qualité optimale. En se basant sur la réduction des variations dans les processus, symbolisée par la lettre sigma, cette approche vise à produire des biens…
Mais aussi des services, de manière homogène et conforme aux attentes des clients. Ses étapes méthodiques, de la définition à la mesure, en passant par l’analyse, l’innovation, et le contrôle, fournissent un cadre solide pour l’amélioration continue.
Les avantages du Six Sigma sont multiples. Il améliore la qualité des produits et des services. De même qu’il augmente la satisfaction des clients et optimise les processus internes. Et ce, tout en réduisant les coûts, les délais et les ressources gaspillées.
Cette méthodologie n’impose pas une approche exclusive, mais s’intègre harmonieusement avec d’autres techniques de gestion.
En plus, elle implique tous les acteurs de l’entreprise. Tout en mettant en évidence leur rôle essentiel dans la quête de l’excellence opérationnelle.
En fin de compte, le Six Sigma incarne une démarche de recherche constante de l’amélioration. Mais aussi de l’efficacité et de la satisfaction client.
En adoptant cette philosophie, les entreprises peuvent non seulement atteindre des niveaux élevés de qualité. Mais aussi renforcer leur compétitivité et leur durabilité sur le marché dynamique d’aujourd’hui.
Le Six Sigma demeure un outil puissant pour quiconque aspire à l’excellence dans la gestion des processus de production et de prestation de services.
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