Qu’il s’agisse de stratégie, de projet ou même d’une simple idée diffuse :
→ il n’est jamais très bon de se jeter à chaud… à cœur perdu… dans la bataille ⚔ !
Que l’on soit seul ou en équipe 👥, il est toujours utile de passer par une phase de brainstorming. Comme son nom l’indique, il s’agit simplement de « se secouer le cerveau ».
Une méthode de réflexion qui vise à mieux structurer et faire ressortir des aspects inédits d’un sujet, quel qu’il soit.
❤️ Au cœur des réflexions de l’entreprise, pour prendre en compte chaque input, chaque élément, chaque avis, avant de prendre une décision :
→ cette approche convient parfaitement à la gestion de projet. Notamment dans sa phase amont ou en vue d’arbitrages futurs.
Alors comment déployer et s’approprier au mieux une phase de brainstorming 🧠 ?
SOMMAIRE
🌉 Une approche structurante pour les projets
Si l’idée de base est de générer une sorte de tempête de réflexion, il n’en reste pas moins que l’objectif est de mieux organiser, sélectionner, choisir.
Le brainstorming passe donc par plusieurs étapes, que vous soyez seul face à votre bureau, ou en session de groupe 👥, en mode réunion.
Un bon brainstorming 🧠 va se constituer de 5 étapes principales :
1/ Précision du sujet et compréhension de la consigne de réflexion
Il est important avant de s’engager dans un brainstorming constructif, que l’idée de base soit parfaitement claire. Que l’on connaisse les objectifs recherchés ou que chacun soit conscient de son rôle et des enjeux.
2/ Tour de table et remue-méninges
Sur la base du sujet et des consignes, chacun va lancer tout ce qui lui vient à l’esprit. Chaque idée, chaque inspiration ! Il n’y a pas à ce stade de mauvais input.
Il faut absolument se lâcher et laisser aller les connexions d’idées. Chaque remarque, mot, réflexion sera répertoriée, sur une feuille blanche, des posts-it, un tableau ou même dans un outil collaboratif. Pourquoi pas dédié, comme un logiciel de mindmapping ?
Et seul, cela ne fait pas d’exception. Hormis le fait que vous ne pourrez rebondir sur ce que vous évoquent les réflexions des autres.
3/ Organisation
Dans cette phase du brainstorming, il va falloir regrouper les items soulevés. L’objectif est d’associer les idées qui vont ensemble :
- de les répertorier par famille ;
- de trouver les liens entre eux.
Il en ressortira sans nul doute des similitudes, des redondances, des pistes de réflexion prioritaires.
En effet, chacun a formulé , avant, ses idées, avec son phrasé, son vocabulaire et il n’était pas forcément facile d’identifier les avis collégiaux.
De bons feutres, des posts-it de couleur, … plein d’outils de créativité 🎨 peuvent aider à cette phase pour la rendre plus visuelle 👁 et que les éléments ressortent de manière immédiate.
4/ Structuration
On va maintenant prendre le temps de structurer les groupes d’idées du brainstorming. Il faut identifier les liens de cause à effet. Mais aussi rapprocher les groupes et les éléments/mots/phrases retenues de l’étape 1.
Tous les inputs évoqués ne répondent pas pleinement ou directement ni au sujet ni à la consigne ou aux objectifs. Il faut donc faire un tri pour répondre au mieux à ce qui a amené ce regroupement, cette séance de réflexion.
On va plus loin sur le tableau mis en place, :
- en traçant les liens ;
- en priorisant avec un classement ;
- en vectorisant via des flèches.
C’est l’étape où l’utilisation d’un mindmapping est vraiment enrichissante ; n’hésitez pas à vous en servir !
5/ Décision
C’est la fin du brainstorming. Il faut maintenant utiliser la séance pour décider de la stratégie, du choix que l’on va garder, appliquer…
De la planification à mettre en place pour déployer ce qu’a apporté cette réunion.
À cet instant, vous pouvez opter pour des outils collaboratifs différents : planificateurs, gestion de projet ou de tâches, logiciel de modélisation stratégique…ou encore matrices de segmentation.
En mode gestion de projet, cette approche fonctionne pleinement et prend encore plus de sens, car elle permet d’impliquer encore plus les équipes… de faire prendre conscience des choses.
🧠 Le brainstorming comme élément moteur des réunions
Dans des réunions souvent sans saveur, peu impliquantes et fastidieuses, user du brainstorming pour débattre de certains sujets est une solution managériale parfaite.
Chacun peut vraiment prendre part à la construction du projet, aux prises de décision ; et va impacter directement tous les aspects du projet. Exit le manager qui drive et décide de tout !
Place au vrai collaboratif où on s’appuie sur la pensée collective, sur la personnalité et les compétences extra professionnelles de chacun.
Impossible en brainstorming, de faire autre chose, de ne pas s’engager, de tapoter sur son téléphone….
On se doit d’être à 100% dans l’exercice.
S’il ne fonctionne pas avec tous les sujets ; s’il a parfois ses limites en fonction du nombre ou des objectifs. Il constitue malgré tout une méthode d’organisation et d’émulation idéale.
Car chacun peut apporter sa vision. Il n’y a plus vraiment de hiérarchie dans ce type d’exercice, chacun est maître de ses idées et aucune n’est idiote car elle peut amener à d’autres réflexions, d’autres rebonds.
La seule vraie limite du brainstorming est la peur ancienne que l’on a en groupe de ne pas oser…
Celle bien connue que l’on avait à l’école, de ne pas lever la main, de ne pas vouloir répondre ou prendre la parole par crainte de dire une bêtise…
Mais il suffit de quelques personnalités leaders pour vite sauter ce cap ; l’émulation et la bonne ambiance amenant rapidement à délier les langues.
Véritable point d’ancrage en amont, mais aussi pendant le déroulement de tout projet, le brainstorming est une approche libre et intuitive autour d’une idée.
C’est un peu comme l’approche proposée par le logiciel de planification Bubble Plan qui permet de créer pas à pas son projet. Tout en mettant en place toutes ses idées, directement dans une vue dans le temps…
↘ avant de mieux organiser son plan d’actions futur.