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ne fois n’est pas coutume, nous allons faire un petit flashback, avec un article théorique, qui permet de resituer la gestion de projet à travers les âges ; et comment elle a évolué pour devenir ce qu’on en connaît aujourd’hui.
Un horizon rapide, mais intéressant ; à la fois pour une culture personnelle sur le domaine, mais aussi pour dégager les réflexions principales et les courants de management qui ont conduit aux outils et méthodes que nous utilisons aujourd’hui.
Bien avant le manifeste Agile, il y a plusieurs siècles, les prémices de la gestion de projet moderne étaient lancés.
Alors quels furent les grands acteurs, les grandes périodes de cette approche organisationnelle ? Et comment est née la gestion de projet, avant d’exploser concrètement au XXe siècle ?
Suivez-moi dans la « machine à voyager dans le temps », conduite par Bubble Plan… Et partons à la découverte de l’histoire de la gestion de projet !
Quelques dates clés sur l’histoire de la gestion de projet
Bien entendu, depuis la nuit des temps, des grands projets de construction ont vu le jour et il est évident qu’une organisation des ressources, des choses à faire et du temps était impérative.
Les pyramides d’Egypte, le Sphinx, la Grande Muraille de Chine, etc. Autant de lieux emblématiques qui ne se sont pas créés sans structuration…
Mais les spécialistes conviennent que les balbutiements de notre gestion de projet sont plus à trouver lors de la période de la Renaissance et l’arrivée des grands travaux de construction ; comme le dôme de Florence.
Un projet qui a nécessité une parfaite organisation sur tous les plans. Les grands projets d’état sont également l’occasion de voir apparaître des méthodes de gestion du travail, tout au long du XIXe siècle.
Les États-Unis d’Amérique sont en ce sens au cœur de l’accélération de ces procédés, avec notamment le déploiement du chemin de fer transcontinental.
Et bien d’autres suivront. L’époque de la Révolution industrielle sera un formidable espace de tests, d’essais et d’autres challenges.
Pour autant, jusqu’au milieu du XXe siècle, les méthodes évoquées sont circonscrites :
- à chaque projet,
- à chaque leader.
Et restent détenues et mises en œuvre, directement au sein des entreprises, des états…
Aucune démocratisation, ni vulgarisation ne voit vraiment le jour avant il y a à peine 50 ans. Une discipline qui est donc, à l’échelle du monde, extrêmement jeune, malgré sa dynamique profonde.
Premier personnage reconnu dans l’histoire de la gestion de projet, le polonais Karol Adamiecki, ingénieur et chercheur, qui donnera naissance à la toute fin du XIXe à l’harmanogramme (1896), une méthode de planification peu connue…
Mais qui servira de base en 1912, à Henry Gantt, l’Américain à l’origine du très célèbre diagramme de Gantt ; que chaque chef de projet aujourd’hui a déjà mis en œuvre au moins une fois.
Un outil largement reconnu (mais il était important de rendre à « César » ce qui lui revenait de droit…), et optimisé, avec le concours entre Gantt et Taylor (pionnier des Principes du management scientifique, et associé un brin moins connu).
Un outil dont les contraintes sont aujourd’hui exploitées dans la majorité des logiciels, comme le nôtre, en toute simplicité.
Les évolutions majeures dans l’histoire de la gestion de projet
Les années folles sont surtout l’occasion d’améliorer les processus de gestion de projet, en interne dans chaque entreprise…
Chacun le sien, chacun ses propres outils, avec des méthodes qui serviront autant à des projets :
- d’industrialisation,
- de construction,
- militaires,
- aéronautiques,
- d’infrastructures.
Les militaires seront à l’origine de la méthode du PERT et du chemin critique, par exemple, en s’intéressant particulièrement au temps occupé par chaque tâche et à la parallélisation dans les processus.
Les standards de la gestion de projet, selon l’histoire, débarquent, aux États-Unis, au cours des années 1960 et du flower power.
C’est l’heure de la :
- diffusion plus large des modèles,
- mise en place d’un langage plus universel autour du management de projet,
- naissance du PMI (Project Management Institut), en 1969.
On y trouve notamment le WBS dès 1962, toujours guidé par la défense américaine. Puis le cycle en V, sous la houlette de Winston Royce.
Jusque-là, que des méthodes de gestion de projet, dites aujourd’hui « classiques » ou traditionnelles. Pour lesquelles le projet se décline en étapes successives, conditionnées et suivant un cahier des charges précis.
Sans interaction en cours de route avec le donneur d’ordre, le commanditaire ou le client. L’intégration des aléas et des souhaits évolutifs ne viendra que plus tard…
C’est l’heure de l’approche agile et des outils et/ou méthodes qui la servent. Et ce, bien avant le manifeste Agile, qui ne sera défini qu’en 2001.
Les années 80 et 90 seront l’occasion d’une diffusion à la quasi-totalité des secteurs d’activité de ces méthodes de management.
Si les US brillent au départ, les processus industriels de production, notamment au Japon, avec l’entreprise Toyota, référence de nombreux outils de productivité, seront au cœur des nouvelles transformations de cette 20aine d’années.
Le Lean Management (puis ses dérives) voit le jour, avec une envie jusqu’au boutisme dans les projets. On leur doit également la méthode Kanban et son classement en colonne et étiquettes (également appelée méthode des 3 boîtes).
Depuis largement utilisée et mise en avant notamment dans la culture startup avec le célèbre Trello (même si de nombreux outils digitaux de gestion de projet s’appuient également dessus).
1993, on est déjà en plein dans l’Agile et Jeff Sutherland développe la méthode Scrum, qui aura de grands impacts sur les projets numériques et technologiques.
L’arrivée de cette ère incite quoi qu’il arrive au développement de ces approches, plus agiles, plus flexibles. Et donc plus connectées à la réalité des projets et les changements perpétuels, pour s’adapter.
Non seulement aux problématiques fonctionnelles, mais également à l’émulation permanente et aux grands bouleversements de la culture startup et internet.
Aujourd’hui, toutes ces méthodes sont largement répandues et utilisées, on en trouve de multiples variantes… Et plus que des cadres logiques, elles servent surtout d’inspiration pour réinventer management et projets.
Il est fort à parier que les prochaines décennies verront également leur révolution, de grands changements et on le perçoit déjà dans les techniques de management, où l’horizontalité est de mise, le télétravail se répand de plus en plus…
Une histoire à suivre, en perpétuelle évolution, où les anciennes méthodes ne disparaissent pas, mais s’adaptent, se réinventent…
Et une histoire ponctuée par la digitalisation et tous les outils numériques qui l’accompagnent et qui profitent chaque jour aux chefs de projets et autres PMO.
Une histoire de la gestion de projet à laquelle Bubble Plan est fière d’apporter sa vision, avec ses outils d’amélioration de la productivité.
Plus collaboratifs, plus simples, plus visuels, qu’il s’agisse de planification, de gestion de tâches, de réunions ou de ressources, les solutions déployées par Bubble Plan font pleinement partie du quotidien de milliers de chefs de projet…
To be continued…
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