Un petit horizon rapide, mais passionnant, de l’histoire de la gestion de projet. A la fois pour enrichir sa culture personnelle et pour comprendre comment les premiers systèmes d’organisation ont posé les bases de la gestion de projet. On y retrouve déjà les grands questionnements sur les objectifs, les équipes, la gestion des risques ou encore la manière de planifier la réalisation.
Bien avant le manifeste Agile, les premières lignes de cette histoire s’écrivaient déjà… il y a plusieurs siècles !
Alors, quels en ont été les grands acteurs, les périodes clés, et comment cette approche organisationnelle a-t-elle évolué jusqu’à prendre une nouvelle page au XXe siècle ?
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Les dates clés et événements significatifs dans l’évolution de la gestion de projet
Dès l’Antiquité, des réalisations comme les pyramides ou la Grande Muraille de Chine montrent l’importance d’une organisation : répartir les tâches, gérer les équipes et anticiper les risques.

Mais c’est à la Renaissance, avec des chantiers comme le dôme de Florence, que l’on voit apparaître les prémices d’une véritable gestion de projet moderne.
La Révolution industrielle et les grands travaux du XIXe siècle comme le chemin de fer transcontinental aux États-Unis marquent ensuite une accélération décisive.
À la fin du XIXe, Karol Adamiecki invente l’harmanogramme, ancêtre du diagramme de Gantt. Quelques années plus tard, Henry Gantt popularise cet outil de planification devenu incontournable, toujours utilisé aujourd’hui dans les logiciels de gestion de projet.
Les évolutions majeures dans l’histoire de la gestion de projet
Les années folles sont surtout l’occasion d’améliorer les processus de gestion de projet, en interne dans chaque entreprise…
Chacun le sien, chacun ses propres outils, avec des méthodes qui serviront autant à des projets :
- de construction,
- d’industrialisation,
- militaires,
- aéronautiques,
- d’infrastructures.
Les militaires seront à l’origine de la méthode du PERT et du chemin critique, par exemple, en s’intéressant particulièrement au temps occupé par chaque tâche et à la parallélisation dans les processus.
Les standards de la gestion de projet, selon l’histoire, débarquent, aux États-Unis, au cours des années 1960 et du flower power.
C’est l’heure de la :
- diffusion plus large des modèles,
- mise en place d’un langage plus universel autour du management de projet,
- la naissance du PMI (Project Management Institute), en 1969.
On y trouve notamment le WBS dès 1962, toujours guidé par la défense américaine. Puis le cycle en V, sous la houlette de Winston Royce.
Jusque-là, que des méthodes de gestion de projet, dites aujourd’hui « classiques » ou traditionnelles. Pour lesquelles le projet se décline en étapes successives, conditionnées et suivant un cahier des charges précis.
Sans interaction en cours de route avec le donneur d’ordre, le commanditaire ou le client. L’intégration des aléas et des souhaits évolutifs ne viendra que plus tard…
L’ère de l’Agile et de la digitalisation
C’est l’heure de l’approche agile et des outils et/ou méthodes qui la servent. Et ce, bien avant le manifeste Agile, qui ne sera défini qu’en 2001.
Les années 80 et 90 seront l’occasion d’une diffusion à la quasi-totalité des secteurs d’activité de ces méthodes de management.
Si les US brillent au départ, les processus industriels de production, notamment au Japon, avec l’entreprise Toyota, référence de nombreux outils de productivité, seront au cœur des nouvelles transformations de cette 20e année.
Le Lean Management (puis ses dérives) voit le jour, avec une envie jusqu’au boutisme dans les projets. On leur doit également la méthode Kanban et son classement en colonne et étiquettes (également appelée méthode des 3 boîtes).
Depuis, largement utilisée et mise en avant notamment dans la culture startup avec le célèbre Trello (même si de nombreux outils digitaux de gestion de projet s’appuient également dessus).
En 1993, on est déjà en plein dans l’Agile et Jeff Sutherland développe la méthode Scrum, qui aura de grands impacts sur les projets numériques et technologiques.
L’arrivée de cette ère incite quoi qu’il arrive au développement de ces approches, plus agiles, plus flexibles. Et donc plus connectées à la réalité des projets et les changements perpétuels, pour s’adapter.
Non seulement aux problématiques fonctionnelles, mais également à l’émulation permanente et aux grands bouleversements de la culture startup et internet.
Aujourd’hui, toutes ces méthodes sont largement répandues et utilisées, on en trouve de multiples variantes… Et plus que des cadres logiques, elles servent surtout d’inspiration pour réinventer le management et les projets.
Il est fort à parier que les prochaines décennies verront également leur révolution, de grands changements et on le perçoit déjà dans les techniques de management, où l’horizontalité est de mise, le télétravail se répand de plus en plus…
Une histoire à suivre, en perpétuelle évolution…
C’est une histoire ponctuée par la digitalisation et tous les outils numériques qui l’accompagnent et qui profitent chaque jour aux chefs de projets et autres PMO.
Une histoire de la gestion de projet à laquelle Bubble Plan est fière d’apporter sa vision, avec ses outils d’amélioration de la productivité.

Plus collaboratifs, plus simples, plus visuels, qu’il s’agisse de planification, de gestion de tâches, de réunions ou de ressources, les solutions déployées par Bubble Plan font pleinement partie du quotidien de milliers de chefs de projet…
Comment les méthodes agiles ont-elles révolutionné la gestion de projet ?
Les méthodes agiles ont transformé profondément la manière dont les équipes travaillent sur des projets complexes. Plutôt que de suivre un plan figé du début à la fin, elles favorisent des cycles courts, itératifs, permettant d’adapter le produit en fonction des retours et des imprévus.
Chaque chef de projet peut suivre l’avancement via des jalons réguliers et ajuster le portefeuille de tâches ou de projets selon les priorités. Le travail est ainsi plus flexible et mieux coordonné, avec une vision claire des différentes étapes et dépendances.
Au final, les méthodes agiles ne se contentent pas de planifier un projet : elles créent un système dynamique où chaque élément peut évoluer, permettant à l’équipe de gérer des projets différents et complexes avec efficacité.
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